Dans toute l’Europe, les médias et la droite font croire que nous avons vécu au dessus de nos moyens. Ils disent que l’austérité est inévitable. Ces mensonges n’ont qu’un seul but: imposer des mesures d’austérité alors que ceux qui ont provoqué la crise échappent à ses conséquences.
En 2008, une catastrophe financière mondiale a été évitée grâce à l’intervention des pouvoirs publics. En Belgique, la KBC, Fortis, Dexia et Ethias ont été sauvés avec l’aide de 20 milliards d’euros. Pour trouver cet argent, l’Etat n’a pas vendu ses reserves d’or mais a mis sur le marché des titres (obligations). Et ces titres ont été achetés par ces mêmes banques qui venaient d’être sauvées avec les deniers publics. Si nous remboursons la dette publique récemment contractée, nous nous faisons avoir deux fois de suite par les mêmes! C’est inacceptable.
Le déficit budgétaire peut être réduit en prenant l’argent là où il est: sur les marchés financiers et chez les riches, de préférence au niveau Européen. Un impôt sur les transactions boursières, l’abolition des intérêts notionnels et un impôt sur les grosses fortunes permettent de rassembler en quatre années les 25 milliards d’euros nécessaires. Ceci permet de préserver les budgets sociaux, l’enseignement, la santé et les services publics tout en développant une économie durable.
Le remboursement de la dette publique n’est acceptable qu’à la condition de rendre public les détenteurs de titres sur la dette. Pour nous, les grands investisseurs peuvent attendre que la crise soit terminée. Et pour le reste, le poids de la dette peut très bien se réduire à l’aide d’un impôt sur les transactions financières.
En Belgique comme ailleurs, la sécurité sociale perd des revenus à cause des baisses de cotisations sociales et la retraite par capitalisation (2ème et 3ème pilier) qui engraissent les fonds d’investissements privés. Cet argent est à nous et doit revenir à la sécurité sociale pour préserver les retraites. Assez de chèques en blancs pour les entreprises! Bas les pattes de la sécu!
Les négociations pour un nouveau gouvernement fédéral se poursuivent en Belgique. Le Parti Socialiste, le sp.a et les verts ne doivent pas céder à l’austérité. Ce n’est pas au monde du travail de payer une crise provoquée par le capitalisme financier.
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